Saïda est une ville sale. Un tour en voiture permet de comptabiliser plus de 65 décharges sauvages, constituées de déchets inertes, ordures ménagères et gravats. « Le parc de l'APC accuse un sérieux retard et doit être renforcée par 5 camions de 10 tonnes, 3 bulldozers ainsi qu'un chargeur », selon un employé de la mairie. Les niches construites par l'APC ont encouragé les résidents à déverser leurs ordures ménagères à tout moment de la journée infestant les lieux. M. Malki, premier responsable de l'environnement rejette la responsabilité sur l'APC. Questionné à propos des déchets, le directeur de l'environnement dira : « les quantités générées par type de déchets s'élèvent à 136 tonnes par jour pour les déchets ménagers et assimilés provenant des activités commerciales et artisanales et 0,21 tonnes par jour provenant des activités hospitalières. » Un centre d‘enfouissement technique (CET) a été installé au lieu dit Hammar m'siss. Les déchets de 173 000 habitants du groupement urbain de Ain El Hadjar, Saida, Rebahia seront traités dans ce site. Questionné à propos de l'irrigation par les eaux usées, les problèmes d'assainissement, la panne des stations d'épuration et la désertification, le directeur a affirmé qu'il a dressé des PV et des correspondances sans toutefois nous donner de bilan.