Prenant à son compte les déboires des habitants de son quartier, haï Goulouaa Charef au chef-lieu de daïra de Hassi Mamèche, dans une lettre adressée au chef de sa daïra, un citoyen déclare: «Je ne vous dis pas que nous souffrons mais je vous dis que nous vivons sur une décharge». Dans ce quartier, à proximité de la gare ferroviaire, les ordures de toutes sortes s'accumulent chaque jour un peu plus. Odeurs nauséabondes, prolifération d'insectes nuisibles, maladies. L'auteur de la lettre rappelle qu'il n'existe même pas de service d'urgences médicales. «Ce qui nous oblige à nous déplacer sur Mostaganem alors que Hassi Mamèche est une daïra», dit-il. «Par ailleurs, ajoute-t-il, à proximité de la voie ferrée, le quartier est devenu un lieu de prédilection pour les ivrognes et les drogués». Saisis sur cette situation déplorable, les concernés au niveau de l'APC, de la daïra et les élus se sont contentés de promesses qui, jusqu'à présent, sont restées vaines, déplore le rédacteur de la lettre en rappelant que le SG de l'APC, le vice-P/APC et le chef de parc communal ont visité les lieux. Après avoir épuisé toutes les voies, le rédacteur sollicite l'intervention du chef de daïra pour une prise en charge effective de cette situation déplorable.