La commune de Khemis Miliana n'arrive décidément pas à surmonter les problèmes liés à la gestion des ordures ménagères, de la prolifération des chiens errants et des eaux nauséabondes, au niveau de plusieurs quartiers de la ville. Le cadre de vie ne cesse ainsi de se dégrader dans cette agglomération, où la population a sa part de responsabilité quant à la dégradation de l'environnement. Des élèves et des fonctionnaires rencontrent sur le chemin de l'école ou des lieux de travail, des meutes de chiens errants parfois menaçants. Ils se heurtent aussi au spectacle des poubelles débordant de détritus. Ainsi, les avenues les plus fréquentées de la ville, à l'image de l'avenue du 20 Août 1955 ou celle de Abdelkader Belssaâdi, ainsi que les quartiers Essalem, Sidi Maâmar et bien d'autres lieux vivent une situation des plus déplorables.Ces derniers temps, les habitants se plaignent en outre de la prolifération des moustiques en ce début d'automne, alors que ces insectes sévissaient plutôt durant l'été où des campagnes de démoustication contribuaient à réduire leur présence. Aussi, Khemis Miliana a acquis la malheureuse réputation de ville des égouts en raison de ces eaux noirâtres et nauséabondes qu'on peut voir à plusieurs endroits, notamment à l'entrée de la gare routière et ses alentours où sont installés des gargotes et fast-foods. Au train où vont les choses, d'aucuns craignent le retour des MTH et autres maladies que le manque d'hygiène peut engendrer. Les autorités locales qui ont pourtant promis, dans un passé récent, de prendre les choses en main vont-elles réagir à temps pour délivrer la ville de ces maux qui empoisonnent la vie des citoyens au quotidien ?