Les riverains dénoncent le choix d'une assiette devant abriter un lycée éloigné des agglomérations. La RN75 a été fermée à la circulation, avant-hier matin, à l'entrée de la daïra de Bouandes, par les habitants de la commune de Aït Naouel Mezada qui se plaignent du choix de l'assiette de terrain pour la construction d'un nouveau lycée, lequel se trouverait isolé des agglomérations. Ce mouvement est survenu pour faire pression sur les autorités, n'ayant, jusque là, rien fait pour apaiser les manifestants. Pourtant le problème a été soulevé à plusieurs reprises. En effet, les citoyens avaient proposé une autre parcelle jouxtant leurs habitations, ce qui a été approuvé par le secrétaire général de la wilaya. Mais, ce terrain a été remplacé par un autre, payé à plus de 6 MDA (millions), sans aucun préavis. Dans le même contexte, les villageois de Tizatiten, relevant de la commune de Bousselem, ont fermé le siège de l'APC, pour protester contre les conditions difficiles de la vie. La pénurie d'eau a fait monter la colère d'un cran dans cette commune, située à quelque 80 km au nord-ouest du chef-lieu de wilaya, à cause de la forte réduction des eaux des forages. Face à cette pénible situation, qui dure depuis des mois, les habitants font dans l'improvisation, à dos d'âne ou à pied en parcourant des centaines de mètres, pour se procurer cette denrée rare. Les villages Aït Amara, Bouzekout et Ouslouf sont les plus affectés par les désagréments de cette panne sèche. Selon les riverains, le réseau de distribution existe, mais les raccordements illicites empêchent la régulation de la distribution. Les citoyens revendiquent, entre autres, le lancement des travaux d'assainissement et le bitumage des routes. Notons, par ailleurs, que ce n'est pas la première fois que les habitants de cette localité manifestent pour crier leur colère. Rappelons, qu'il y a quelques mois, la population de Tizatiten avait fait une démonstration pour les mêmes revendications.