19 mars 2009. Imprimerie d'El Watan-El Khabar à Aïn Naâdja, Alger, presque minuit. Les rotatives démarrent et signent une nouvelle ère dans la presse algérienne. Moment fort, partagé entre les responsables d'El Watan et les managers d'un tout nouveau produit. Premiers essais, premiers regards sur un journal novateur en partenariat avec El Khabar qui démarrent aussi sa première édition du vendredi : le premier quotidien du week-end en Algérie ! Trois mois de l'été 2008 à dessiner la maquette, avec l'inventivité de notre infographe Riad, des mois à imaginer des rubriques, des écritures nouvelles, des semaines à consulter tout ce que l'Europe, l'Amérique, la Grande-Bretagne et le Liban proposent en terme d'editing, d'organisation du travail et de maquette, des heures à douter, à tout remettre en question pour concevoir un journal de 24 pages, un support médiatique nouveau, agréable et informatif. Le tout, en décembre 2008, structuré par un autre génie, le maquettiste Gaston Albert Rioux, qui, déjà, avait imaginé la nouvelle formule d'El Watan en 2003. L'idée force de ce journal qui paraît un vendredi, c'est la proximité. Enquêtes, reportages, interviews, portraits : que se passe-t-il en Algérie et ailleurs qui peut intéresser directement le lecteur algérien ? Et surtout, comment résumer la semaine d'actualité et celle qui arrive pour parler franchement des préoccupations du quotidien en Algérie ou ailleurs ? L'objectif, avec une équipe réduite adossée à la logitistique d'El Watan, était donc de rapprocher le lecteur-citoyen de l'actualité via un produit journalistique accessible, avec une présentation agréable, didactique, inventive, dans un monde actuel en prise avec les bouleversements des médias (internet, télés satellitaires, etc.). Via aussi, une approche de l'information par «l'humain». Qui sont ceux qui font l'actu ? Quel est leur parcours ? Qui sont les gens qui comptent dans l'Algérie des années 2010 ? Cela supposait vous bousculer un peu dans vos repères, chers lecteurs. La prise de risques était importante. Mais les chiffres certifiés par l'OJD nous ont rapidement rassurés : entre mars et décembre 2009, soit à peine 9 mois, les ventes ont grimpé de quelque 35 700 exemplaires à 117 900, soit en moyenne 76 950 exemplaires au numéro. Et l'ascension a continué : en mars 2010, soit exactement un an après le début de l'aventure, l'OJD relevait 135 200 ventes. Et entre 2009 et 2010, la moyenne au numéro d'El Watan Vendredi, devenu El Watan Week-end durant l'été 2009, s'est élevée à un peu plus de 100 000 exemplaires vendus. La conception d'El Watan Week-end s'inscrit dans le vaste projet de modernisation et de diversification d'El Watan, titre phare de la presse algérienne, arabe et africaine, mondiale même. Un journal qui, rappelons-le, s'investit sur la formation du personnel, le renforcement de son ancrage régional, et la consolidation de son audience mondiale (et locale) à travers son nouveau site web. El Watan Week-end fait partie de la famille des produits adoubés par le conseil d'administration de la SPA El Watan, qui a mis tous les moyens – humains et matériels – pour une seule fin, un seul objectif : être à votre service, lecteur, notre véritable et définitif juge. Un an après, le journal a évolué, à l'écoute de vos retours. Mais notre objectif reste le même : maintenir entre nous cette proximité, essentielle au journalisme moderne. Merci pour la formidable, l'inestimable confiance que vous nous accordez chaque vendredi.