-Piraterie Dix Somaliens qui s'étaient attaqués à un cargo allemand au large de la corne de l'Afrique seront jugés pour piraterie par un tribunal de Hambourg (nord), lors du premier procès du genre depuis le XVIIe siècle. Les 10 hommes, arrêtés en avril par la marine néerlandaise, ont été inculpés d'attaque contre le trafic maritime et de rapt en vue d'obtenir une rançon, a indiqué le porte-parole du parquet Wilhelm Möllers. -L'égypte Les entreprises fournissant de l'actualité par SMS en Egypte devront désormais obtenir une licence auprès du ministère de l'Information. L'Autorité nationale de régulation des télécommunications (NTRA) égyptienne a demandé aux services d'information de s'adresser au ministère pour obtenir une autorisation préalable afin de pouvoir envoyer des nouvelles par SMS sur les téléphones portables, selon plusieurs quotidiens. -L'éthiopie Une faction du Front national de libération de l'Ogaden (ONLF), un mouvement sécessionniste de la région Somali d'Ethiopie, a signé hier un accord de paix avec le gouvernement du Premier ministre Meles Zenawi. La signature de l'accord, une première depuis la création de ce mouvement rebelle en 1984, a eu lieu à Addis-Abeba devant des journalistes et des diplomates accrédités en Ethiopie. L'ONLF a été créé en 1984 pour obtenir l'indépendance de l'Ogaden, région frontalière de la Somalie, riche en pétrole, que les rebelles estiment marginalisée par le régime d'Addis-Abeba. -Guerre Le Premier ministre pakistanais, Yousuf Raza Gilani, a jugé hier impossible de faire la paix avec les talibans et mettre ainsi fin à la guerre en Afghanistan sans l'aide du Pakistan. Le président afghan Hamid Karzaï a confirmé dimanche mener des pourparlers de paix secrets avec les rebelles talibans qui mènent une sanglante rébellion contre son gouvernement et ses alliés occidentaux. Mais «rien ne se fera sans nous», a prévenu M. Gilani. -Guinée Les deux candidats à l'élection présidentielle du 24 octobre en Guinée, Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo, se sont rencontrés hier à Conakry, en présence du secrétaire général de la présidence, et ont évoqué l'hypothèse d'«un gouvernement d'union». La réunion s'est tenue douze jours avant le scrutin. Le président de la transition, le général Sékouba Konaté, avait proposé lundi soir aux deux candidats l'idée d'«un gouvernement d'union nationale».