L'association de la résidence Mazafran, dans la commune de Daououda Marine, dénonce l'insalubrité de leur quartier due, selon ses membres, au dépôt des bacs à ordures en face de cette résidence. En plus des mauvaises odeurs et des insectes qui envahissent les lieux, des ordures sont éparpillées partout, créant un espace hideux et sale, selon la même association.«Nous sommes à bout. Les services de l'APC qui doivent installer les bacs à l'intérieur de la cité limitrophe, les placent devant les murs de la résidence, empestant complètement les lieux. Mais qui s'en soucie ? Personne visiblement», se désole M. Bahri, résidant, choqué de voir ces déchets qui s'amoncellent non loin de sa résidence. Fait étonnant : les enfants, qui viennent des localités limitrophes, jettent par-dessus les murs de la résidence des bouteilles et autres objets, qui jonchent l'endroit. «Les enfants, constitués en bandes, se réunissent aux abords de la résidence et y jettent les ordures placées là. Avec le temps, l'endroit devient une décharge à ciel ouvert, c'est désolant de voir ce que peut provoquer l'incurie des responsables locaux», déplore notre interlocuteur. Les appels lancés aux habitants de la cité voisine (les Oliviers), afin de faire preuve de plus de civisme et de mettre les bacs à ordures à leur place, sont restés vains.«Malgré nos différentes réunions et les promesses qui nous ont été faites par les responsables locaux pour régler ce problème, rien de concret n'a été fait, au contraire, les ordures s'entassent avec de vieux objets (matelas, pneus usagers et autres déchets», dénonce l'association dans un courrier adressé à toutes les autorités compétentes de la wilaya de Tipasa. Un appel est lancé ainsi aux responsables de la daïra de Fouka et de l'APC pour intervenir et trouver au plus vite une solution. «Les résidants ne demandent qu'à déplacer ces bacs à ordures. Ce geste, élémentaire, rendra de l'espoir aux résidants. Tout le monde trouvera son compte. Rien n'empêche les autorités locales d'aménager une niche dans un endroit de la cité», affirme M. Bahri.