Le quartier Belhouari Mohamed, ensemble d'habitations individuelles, vit au rythme quotidien de l'entassement des ordures, depuis le vol des bacs en caoutchouc durci, que l'APC de Tiaret a fait placer au niveau de plusieurs quartiers. Ces bacs ayant été remplacés par des conteneurs métalliques, ces derniers laissent exhaler des odeurs nauséabondes, quand ils ne sont pris d'assaut par les chiens errants et autres insectes piqueurs porteurs de toutes les maladies. Le choix du site de ces conteneurs à ordures ménagères ne fait plus l'unanimité des résidents, qui les trouvent trop proches de leurs logements, d'autant que les petits enfants envoyés vider les poubelles, les vident carrément à même le sol, car ces réceptacles s'avèrent trop hauts pour leurs petites tailles. Interpellé sur cette affaire, que les locataires s'apprêtaient à dénoncer dans une pétition, M. Khaled Ghacil nous dira: «Certes, le choix du site est incompatible avec la configuration du quartier et n'arrange pas ces habitants. Ceci dit, certains d'entre eux se refusent à souscrire à notre démarche d'impliquer tout le monde dans la préservation de son cadre de vie. Notre département avait réparti des bacs en caoutchouc durci entre plusieurs quartiers. Mais, peu de temps après, on s'est aperçu que tous ces bacs avaient disparu».