Le maire de Villeurbanne, Jean-Paul Bret : «Beaucoup d'allers-retours» Villeurbanne est jumelée avec un certain nombre d'autres villes : en Espagne, en Israël, en Arménie, en Ethiopie. En 2008, au moment de la préparation de notre programme électoral, nous avons pensé qu'il était temps de nous engager dans un projet de jumelage avec une ville algérienne. Villeurbanne a accueilli, dès les années 1950, puis dans les années 1960 et 1970, des gens d'Afrique du Nord et des Algériens en particulier. Il y avait donc une nécessité historique et affective pour que nous nous engagions dans une telle voie. On ira maintenant vers une signature un peu plus officielle, au printemps ou à l'automne prochain, il y aura un aller et un retour pour cette signature puis beaucoup d'allers-retours. Nous sommes observés sur ce que nous faisons, et nous pouvons construire quelque chose de beau avec magnificence.
Le consul général d'Algérie à Lyon, Abdelkader Kacimi El Hassani : «des passerelles» Nous devons établir des passerelles. Le jumelage nous permettra d'écrire une nouvelle page des relations entre nos deux pays. C'est ici le premier jumelage en cours de réalisation, entre une commune algérienne et une commune française. D'autres communes s'en inspirent, comme Aubervilliers ou Mantes-la-jolie qui en ont émis le désir. Notre pays accueille tout le monde. Le retour vers l'Algérie est illustré par le nombre croissant de demandes de visas avec pratiquement 70 visas quotidiens entre affaires, visites amicales et voyages culturels et touristiques. On parle de l'Algérie sur des questions de mémoire, mais on oublie que l'Algérie est un grand pays qui a un potentiel énorme, des compétences humaines extraordinaires, et que ce n'est pas seulement un bassin d'énergies et de ressources naturelles. L'Algérie porte une grande civilisation et j'aimerai que ce pays soit mieux connu des habitants de Lyon et de Villeurbanne. On espère parvenir à identifier d'un commun accord les domaines de coopération et conclure des accords.