De nombreux projets d'équipement public lancés il y a plusieurs années dans la commune d'Ath Zmenzer (10 km au sud du chef-lieu de wilaya) connaissent d'importants retards dans la réalisation. Le lycée de 1000 places pédagogiques, dont 300 en internat qui devait être réceptionné l'année dernière, n'est pas encore achevé. Salah Belahcène, administrateur communal, indique : « Le lycée sera ouvert dès la rentrée prochaine. Il est actuellement achevé à 70%. A partir de l'année prochaine, nos élèves ne seront plus contraints de poursuivre leurs études secondaires dans la ville de Tizi Ouzou ». L'unique CEM de la commune où sont scolarisés les enfants des 10 villages et hameaux ploie sous le nombre d'élèves. Le projet d'un deuxième collège de 500 places prévu au chef-lieu de la commune n'est pas encore sorti du sol. Uniquement les travaux de terrassement ont été entamés au mois d'avril 2004, nous indique le responsable communal. L'entreprise chargée de la réalisation des infrastructures est partie, le contrat étant résilié, précise-t-on encore. Une offre d'une deuxième consultation a été engagée afin de relancer le projet. En outre, le groupe scolaire d'une école primaire en cours de réalisation au village Akendjour est à l'arrêt. La première enveloppe est consommée, et d'ores et déjà, l'on s'attend à une réévaluation. Dans le domaine de la santé, la maternité rurale, dont les travaux ont été entamés il y a près de 20 ans, seront relancés, assure encore l'administrateur communal. Par ailleurs, au chef-lieu communal, sommeille le projet de la maison de jeunes « pour insuffisance de crédits ». Mais, dans son ensemble, la commune dispose pas des commodités de vie moderne (eau, électricité, routes). L'eau arrive dans les foyers deux jours par semaine, alors que les fuites y sont ininterrompues. Le gaz naturel est attendu pour les prochains mois, mais uniquement au chef-lieu de la commune. L'autre gros problème, qui provoque la colère des automobilistes, est la route intercommunale (non classée) qui relie Ath Zmenzer à Beni Douala quotidiennement empruntée par des milliers de véhicules de différents tonnages et qui se trouve dans un état de dégradation avancée. Le projet de revêtement est retenu. Les travaux seront lancés prochainement, a indiqué l'administrateur communal.