Les taxis clandestins règnent en maître des lieux au niveau des rues Boujemaâ Moghni et Belkacem Touati, dans la commune d'Hussein Dey. Selon les membres de l'association de quartier Boujemaâ Moghni qui ont pris attache avec notre rédaction, les «clandestins» investissent les lieux tôt dans la matinée et «occupent tous les coins et recoins de la cité, en dépit de la plaque interdisant le stationnement». «Nous ne pouvons pas stationner nos véhicules, même devant nos demeures», atteste un habitant. Il précise que le nombre de taxis clandestins a considérablement augmenté à cause du pouvoir d'achat des citoyens certes, mais aussi de la proximité des lieux avec le CHU Nefissa Hamoud (ex-Parnet). Des échauffourées ont même éclaté face à l'inertie des services de sécurité qui, de temps à autre, mettent des «sabots de Denver». «Je ne vais pas vous relater les agressions, vols, insultes et autres provocations à l'encontre des femmes et des filles que nous voyons tous les jours à cause de cette situation», affirme un autre habitant, qui précise qu'une lettre ouverte accompagnée de signatures des habitants des quartiers sus-cités vient d'être transmise aux autorités locales, sécuritaires et judiciaires, afin d'intervenir et mettre un terme à cette «mascarade». «Nous encourageons les services de sécurité, afin de mettre en place une équipe chargée de la sécurité.»