Les créances de l'OPGI au niveau d'Es-Senia sont estimées à plus de 3,1 milliards de centimes, a annoncé le directeur général de l'OPGI, M.Abkari. Il a indiqué que certains locataires de l'office traînent des créances de loyers de plus de cinq ans. Cette situation prévaut au niveau de 25 cités de la daïra. Des cités qui, faut-il le signaler, sont en dégradation continue. A ce propos, le directeur de l'OPGI estime que l'OPGI est prêt à injecter une enveloppe de 5 milliards de centimes pour réhabiliter ces cités et introduire le réseau du gaz pour peu que les locataires s'acquittent de leurs loyers impayés. L'on apprendra qu'à l'issue d'une opération d'assainissement, l'Office a adressé des mises en demeure aux «mauvais payeurs» qui, une fois leurs dossiers transmis à la justice, deviennent passibles d'expulsion. D'un autre côté, les locataires qui s'acquittent des redevances de loyer et qui sont à jour reprochent à l'OPGI de laisser ces immeubles se dégrader de jour en jour. «Les immeubles ont besoin d'entretiens continus si on ne veut pas les voir dépérir. Certains immeubles, pourtant réalisés dans les années 90, paraissent plus vieux que ceux datant de l'ère coloniale», constate un habitant de la cité sociale des 200 logements. Ce dernier s'est dit outré de savoir que «des personnes ne payent pas un loyer de 1300 DA à l'OPGI alors qu'auprès du privé, elles s'acquittent sans rechigner de loyers dépassant les 15 000DA». Pour lui, les bons n'ont pas à payer pour les mauvais et l'OPGI doit prendre ses responsabilités envers les uns et les autres.