La jeune formation de Chéraga, sociétaire de la Division nationale amateur, versée dans le groupe Centre-Ouest, endure des moments très difficiles en ce début de saison, notamment avec le remue-ménage qu'ont connu la direction du club et le staff technique. En effet, après plusieurs mois de préparation, parsemée d'embûches, notamment avec cette affaire de boycott, la formation de Chéraga a sombré dans une crise ouverte dès son premier match de championnat, en concédant un match nul à domicile face au Widad de Boufarik (0-0). Un premier faux pas pour la formation algéroise, qui aura entraîné la démission de son président, Monkara, mais aussi celle de l'entraîneur en chef, en l'occurrence Farid Zemiti, qui quittera ainsi la formation de Chéraga après avoir préparé cette jeune équipe pendant trois mois.Contacté par nos soins, l'ex-entraîneur du Nasr de Hussein Dey a bien voulu revenir sur son passage à la JSM Chéraga et les raisons de son départ. D'emblée, Farid Zemiti nous expliquera que l'une des raisons de son départ est liée à la démission du président de l'équipe. «Si j'ai quitté mes fonctions, c'est pour une question de principe. Du moment que le président Monkara a quitté ses fonctions au lendemain du match nul concédé face à Boufarik, je ne pouvais pas continuer ma mission. J'avais un contrat moral avec lui et on a beaucoup souffert pour préparer cette équipe pour le championnat», nous dira Zemiti, qui évoquera d'autres raisons d'ordre technique et organisationnel. «Ce n'est pas facile de travailler sans moyens. Ajouter à cela que sans aucune ambition, ce n'est pas facile de motiver les joueurs et d'être motivé. Tout être humain doit se fixer des objectifs. Jouer donc le maintien sans réelle ambition n'est pas dans mes cordes», précise le désormais ex-coach de Chéraga. Il ne manquera pas de montrer une certaine amertume quant à quitter cette équipe après plusieurs mois de travail. «J'ai passé plusieurs mois avec l'équipe et la décision de quitter mes fonctions n'a pas été facile. Après 3 mois à la tête du staff, on a disputé pas moins de 18 matches amicaux. C'est quasiment un championnat et ce n'est pas facile de balayer d'un revers de la main un travail de plusieurs mois», regrette Zemiti, qui se retrouve actuellement sans club. Il ambitionne cependant de renouer avec le championnat de Ligue 1 ou Ligue 2 très prochainement. «Je suis quelqu'un d'ambitieux et j'aspire à driver un club du championnat professionnel. Pour l'heure, j'ai quelques touches, mais rien d'officiel encore», nous précisera l'ex-coach de la JSMC, qui laisse une équipe de Chéraga en pleine crise et qui reste toujours à la quête de sa première victoire en championnat de Division nationale amateur (DNA).