Une nouvelle ère de vie en harmonie avec la nature est née au sommet de Nagoya sur la biodiversité. C'est sur cet air optimiste que s'est clôturé le sommet de Nagoya (Japon), le 29 octobre dernier, qui a réuni quelque 18 000 participants représentant les 193 parties adhérentes à la Convention sur la diversité biologique (CDB). La réunion, comme l'a souligné Ahmed Djoghlaf, maître de cérémonie et «patron» de la biodiversité à l'ONU, a atteint ses trois buts : l'adoption d'un nouveau plan stratégique de dix ans, une stratégie de mobilisation et un nouveau protocole international sur l'accès et le partage des avantages issus de l'utilisation des ressources génétiques de la planète. «L'histoire se souviendra que cette nouvelle ère n'aurait pas été possible sans le leadership et l'engagement extraordinaires du gouvernement et du peuple du Japon», a déclaré l'Algérien Ahmed Djoghlaf, secrétaire exécutif de la Convention qui a renchéri : «Si Kyoto est entrée dans l'histoire comme la ville ayant vu la naissance de l'accord sur le climat, on se souviendra de Nagoya comme la ville ayant vu naître l'accord sur la biodiversité». Parmi les objectifs, on notera la réduction au moins de moitié ou lorsque possible, à près de zéro le taux de perte d'habitats naturels, y compris les forêts, l'établissement d'un objectif de 17% des zones terrestres et d'eaux continentales et de 10% des zones marines et côtières.Conservation et la restauration d'au moins 15% des zones dégradées et la réduction des pressions affectant les récifs coralliens. Les parties concernées vont mettre en chantier ce programme et vont pouvoir l'apprécier d'ici 2012, date de la prochaine réunion prévue en Inde.