La Ligue arabe a mis en garde lundi contre la dégradation de l'environnement dans la région, appelant à la préservation de la biodiversité et à la lutte contre le piratage des ressources génétiques et des connaissances y afférentes, d'autant que la région arabe a une riche biodiversité. Le directeur du département de l'environnement à la Ligue, Djamel Djaballah a indiqué lors de l'ouverture d'un atelier de travail régional sur la biodiversité, que le rythme de dégradation de l'environnement s'accélère dans la région arabe, qui connaît plusieurs problèmes dont la pollution, la perte de la biodiversité, le tarissement des ressources en eaux, le réchauffement des températures, la propagation des maladies et des épidémies et les catastrophes naturelles. Il a souligné, à cet égard, la nécessité de préserver la biodiversité, appelant à une action sérieuse dans la région arabe pour la mise en oeuvre de la nouvelle stratégie internationale adoptée lors de la conférence de Nagoya. Les conclusions du sommet de Nagoya, adoptées par les gouvernements lors de la 10eme réunion de la conférence des parties membres de la convention de biodiversité englobent le protocole de Nagoya sur l'obtention des ressources génétiques, la stratégie de la convention sur la biodiversité pour la période 2010-2020 et la stratégie de mobilisation des ressources. La région arabe doit s'armer d'une bonne volonté politique en vue d'actualiser sa politique en cette matière qui est devenue désuète et incapable de mettre un terme au piratage des ressources génétiques, outre la nécessaire mise en place d'une feuille de route sur l'agenda environnemental maritime, dans le cadre du sommet de Nagoya. Les résultats de cet atelier seront soumis à la prochaine réunion des ministres arabes de l'environnement prévue le 19 décembre prochain.