Face au manque d'engouement pour les locaux commerciaux réalisés au profit des jeunes artisans dans certaines communes, les responsables de la wilaya songent à leur changer de vocation. C'est dans ce contexte que des instructions ont été données pour que les locaux qui n'ont pas trouvé preneur soient transformés en salles de soins ou exploités à des fins d'activités culturelles ou sportives. Cette décision a été prise par le wali à la faveur de la visite effectuée, la semaine dernière, aux communes de Djimla et Kaous où la plupart des locaux réalisés n'abritent aucune activité. Sur les 56 espaces commerciaux entièrement achevés dans la commune de Djimla, 5 uniquement ont trouvé exploitant parmi les jeunes artisans, alors qu'à Kaous, 18 locaux attendent toujours d'être distribués. Les locaux ne sont pas alimentés en électricité, ce qui retarde leur entrée en activité, selon certains bénéficiaires. Cette situation a fait, d'ailleurs, que dans certaines communes, ces locaux demeurent livrés aux actes de pillage.
