La troisième édition du salon du livre Djurdjura a été ouverte dimanche dernier à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Organisée par la direction de la culture, la manifestation s'étalera jusqu'à samedi prochain. Sous le slogan «Le livre est roi», cette troisième édition est dédiée à Rachid Mimouni (1945-1995), célèbre écrivain et auteur algérien qui a marqué son parcours par plusieurs acquisitions pour le champs littéraire algérien («Le fleuve détourné», «L'honneur de la tribu», «La malédiction»,…). «C'est la première fois qu'un hommage sera rendu à Rachid Mimouni à Tizi Ouzou», notera M. Mohamed Ghobrini, journaliste et auteur, présent à la rencontre. A l'occasion de ce rendez-vous culturel, 9 maisons d'éditions et de distribution se sont installées au hall de la maison de la culture pour exposer leurs productions. Quelques librairies sont également présentes à cette manifestation. Ainsi, plusieurs autres activités figurent au programme de ce salon. L'on a assisté lors de la journée d'ouverture à une table ronde intitulée «Le livre face aux nouvelles technologies». Elle a été animée par M. Said Chemakh, enseignant universitaire et M. Merahi Youcef, secrétaire général du HCA (Haut commissariat à l'Amazighité). «Le déficit de la lecture affecte toutes les institutions de scolarisation de notre pays, à partir de l'école primaire jusqu'à l'université», a déploré ce dernier, lors de son intervention. Dans le cadre de la même activité, des concours pour la meilleure illustration d'un texte (en langue amazighe, arabe et français), sont organisés à la maison de la culture. Par ailleurs, les visiteurs du salon ont regretté les prix appliqués lors de cette troisième édition. «A l'exception des ventes dédicaces, aucune réduction n'a été accordé sur les prix des livres», s'est désolé un jeune étudiant rencontré à cette occasion.