Le cours du pétrole a franchi hier à Londres le seuil de 92 dollars, pour la première fois depuis 26 mois, dans un marché stimulé par la faiblesse du dollar et soutenu par la bonne tenue des places boursières. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en janvier grimpait de 1,04 dollar à 92,49 dollars sur l'Inter Continental Exchange (ICE) de Londres, après avoir atteint 92,61 dollars, un niveau plus vu depuis 26 mois. De son côté, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier s'échangeait à 90,37 dollars, en hausse de 99 cents par rapport à la clôture de lundi, pour la première fois depuis octobre 2008. Il était monté un peu plus tôt jusqu'à 90,37 dollars, son plus haut niveau depuis début octobre 2008, dépassant les sommets atteints les jours précédents. «L'arrière-plan général, c'est-à-dire le dollar et les marchés boursiers, offre ce matin un environnement positif» qui tire vers le haut les prix du baril, observait un analyste. «Les cours avaient reculé dans les échanges asiatiques, principalement en raison de prises de bénéfices après la hausse des dernières séances», mais le marché a rapidement effacé ses pertes et entamé une nette progression en début d'échanges européens, a-t-il relevé.