Des critiques acerbes sur la gestion du secteur de l'Education ont été exprimées par les élus lors de la dernière session de l'Assemblée populaire de wilaya. Reproches appuyés à l'issue de visites sur le terrain qui concernaient, entre autres, le fonctionnement et l'entretien des structures. Elles n'ont pas valu pour autant la réprobation du chef de l'exécutif qui, bien que compréhensif, a tenu à relativiser cette levée de boucliers des élus en focalisant plutôt sur les acquis qu'il a capitalisés à l'aune du dernier quinquennat. S'agissant des structures en préfabriqués, les intervenants ont évoqué ceux de la commune de Ksar Chellala qu'il faudrait éradiquer, des classes à libérer alors qu'elles servent de cantines et de logements de fonction, de terrains sportifs combinés hors normes où l'on y emploie de l'enrobé en couleurs, du manque d'encadrement dans certains établissements et de laboratoires qui n'ont de laboratoires que le nom car ne disposant ni d'eau, ni de gaz ou de comptoir. Le plus cocasse est cette constatation faite sur l'exploitation d'une carrière d'agrégats à proximité d'une vieille école. Un élu de Sougueur a réagi: «Il y a risque de maladies respiratoires graves à l'exemple de l'asthme en plus de la dégradation de l'environnement. Ni l'homme ni la flore n'ont tenu face à cet état de fait». La menace sur les 240 élèves de cette école reste donc réelle. Un chapelet d'inepties a été débité dont la présence d'un compteur électrique à l'intérieur d'une classe, l'absence de piliers de soutiens dans un préau et bien d'autres,… qui renseignent sur le degré d'inconscience et du laxisme.