“Avec une maigre subvention, nous devons faire de la gymnastique pour arriver à payer les charges de gestion des affaires courantes tels que le téléphone, l'électricité et l'entretien.” En dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics pour la prise en charge des préoccupations des jeunes concernant le volet distractif, notamment ces trois dernières années, à travers la réalisation de nouvelles infrastructures juvéniles, force est de constater que la gestion de ces nouvelles structures bute sur un certain nombre de contraintes. Ces dernières se répercutent, négativement, sur le fonctionnement des ces établissements. Dans son rapport présenté lors de la dernière session de l'Assemblée populaire de wilaya, la commission de la jeunesse et du sport et du mouvement associatif a déploré la vétusté des équipements existant au sein des maisons de jeunes qui, selon le document de ladite commission, sont dans un état qui laisse à désirer. Les élus ont, par ailleurs, dressé un état des lieux critique de certains établissements de jeunes, notamment les maisons de jeunes qui, selon eux, ont du mal à répondre aux préoccupations de cette frange de la population en matière de loisirs et de distractions en raison du déficit dont souffrent ces structures en encadrement, ce qui constitue un obstacle de taille pour leur fonctionnement normal. Ledit rapport souligne, également, que plusieurs communes rurales demeurent dépourvues de ce genre d'infrastructures. Une situation qui accentue davantage le désarroi des jeunes dans les zones et contrée enclavées. D'autre part, des responsables des maisons de jeunes avec lesquels nous nous somme entretenus, n'ont pas manqué de nous soulever le problème de financement de leur établissement car la gestion de ces structures demeurent tributaire de la subvention et ses lourdeurs administratives. “Avec une maigre subvention, nous devons faire de la gymnastique pour arriver à payer les frais des charges de la gestion des affaires courantes tels que le téléphone, l'électricité et l'entretien”, nous a affirmé, tristement, un jeune cadre le sous couvert de l'anonymat. Face à cette situation, de plus en plus difficile, les cadres locaux du secteur de la jeunesse interpellent le ministère de la Jeunesse et des Sports pour l'élaboration d'une nouvelle approche de gestion de ces maisons de jeunes à travers la promulgation d'un statut pour ces structures dont la réalisation coûte des milliards de centimes aux pouvoirs publics. B. Ines