Le village de Hallil, situé à 6 km de Béni Amrane, se débat dans une foultitude de problèmes. Exposé à l'insécurité, le village s'est vidé de l'essentiel à même de le réhabiliter à une vie normale. Actuellement, Hallil n'a pas d'école. Ne bénéficiant même pas du ramassage scolaire, les enfants doivent parcourir plus d'un kilomètre à pied pour rejoindre leur établissement. Ce problème est d'autant plus durement ressenti encore par les élèves des deux villages voisins, Ivohren et Ait Aamer, qui ne sont pas dotés en la matière alors qu'ils nécessitent au moins de bénéficier d'une annexe d'école primaire. D'autres problèmes se posent également à Hallil, telle que l'eau potable, rarement disponible, ou le réseau d'assainissement auquel les habitations ne sont pas raccordées, outre l'environnement sur lequel pèse la menace en raison de la prolifération de décharges sauvages. Rêvant de bénéficier de l'extension des réseaux de gaz naturel et de téléphonie filaire, les habitants de Hallil, attendent aussi à être touchés par les aides de l'Etat à l'habitat rural, du PPDRI, ou encore du FNDRI. Décidément Hallil qui n'est pas à un problème près pour connaitre une vie normale, notamment après le départ, par contrainte, du médecin et du pharmacien du village, fait actuellement face à l'absence d'une huilerie que les villageois ont souvent soulevée comme préoccupation en cette saison des récoltes d'olives. Ainsi, ce sont des familles entières qui sont obligées d'acheminer leurs abondantes récoltes vers des huileries, parfois en dehors de la wilaya, comme elles sont soumises de ce fait à une longue attente pour pouvoir récupérer leurs huiles.