« Nous sommes dans une société d'oralité. On lit peu. Donc, le cinéma joue un rôle important », a estimé le cinéaste et le président de l'association artistique du cinéma lumière, Amar Laski Lille (France) De notre envoyé spécial Les activités de la semaine du cinéma algérien se poursuivent depuis samedi, dans la région Nord du France, avec à l'affiche plusieurs produits cinématographiques. Des cinéastes et des réalisateurs connus dans le monde du 7em art, participent aux activités de la manifestation. Le public cinéphile a eu ainsi droit à un programme aussi riche que varié, notamment avec la projection des produits en présence des réalisateurs. Jeudi, lors de la diffusion du film « les paroles du silence » devant une assistance nombreuse, à l'espace culturel de l'université de Lille1, le réalisateur de ce produit de genre fiction et de type historique, Amar Laskri a, lors de son intervention, déclaré que « nous sommes dans une société d'oralité. On lit peu. Donc, le cinéma joue un rôle important. Ce festival est devenu une manifestation internationale surtout avec la présence de nos amis marocains. Nous espérons que d'autres associations Maghrébines et Africaines fassent ce genre d'activités ». D'autres films étaient également à l'affiche lors de ce rendez vous avec le 7em art. Il s'agit, entres, du documentaire historique intitulé « de l'Afrique, des ténèbres à la lumière » de Lamine Merbah et Ali Beloud. Le réalisateur Ali Mouzaoui a aussi participé à cette rencontre avec son produit sur Mouloud Feraoun. Il en est de même pour Abderzak Larbi Cherif, réalisateur du documentaire sur le chanteur Kabyle Kamal Hamadi, qui a pris part à cette manifestation culturelle. « Je suis très heureux de me retrouver devant les jeunes étudiants qui rêve d'un parcours. Je voudrais aussi dire que la culture ne se fait pas facilement. Aujourd'hui, il y a de l'histoire et des faiseurs de rêves. Je travail actuellement sur un film de fiction, sur la guerre de la libération dans le cadre de la commémoration du 50em anniversaire de l'indépendance. Je prépare également un film parcours d'un combattant de l'auteur Abdelmadjid Azzi.», a dit le cinéaste Ghouti Bendedouche. Notons également que lors de la septième l'on a également remarqué la présence de Lyazid Khoudja, Nacerdine Guenifi. Le cinema Marocian est aussi à l'honneur lors de cette manifestation culturel avec des films amazighs « Depuis trois ans, on est partenaire avec l'association Sud Nord evolution. Ce partenariat est concrétisé grâce à l'apport de l'association Tiwizi 59 présidée par Hacene Silwani. C'est une opportunité pour nous afin de faire connaître les films amazighs marocains au large public », nous a expliqué Rachid Moutchou, directeur artistique du festival Issni N Ourgh international du film amazigh d'Agadir. Enfin, un hommage devrait être rendu par les organisateurs, hier, au comédien algérien Fawzi Saichi, dit Remimez. « Depuis 35 ans de carrière dans le cinéma, c'est la premiere fois qu'on me rend un hommage », nous dira, très ému, Fawzi Chaichi.