L'Institut national de la production et du développement industriel (INPED), situé à Boumerdès, a lancé une formation de postgraduation type master. Une initiative que le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique n'a pas du tout apprécié, selon sa réaction, avant-hier, à l'occasion de la tenue de la Conférence nationale des universités. Rachid Harraoubia a cité la nécessité de l'adéquaton des formations avec les besoins du marché de l'emploi. Des formations financées par des industriels Des industriels algériens et français ont élaboré un programme de soutien pour des formations au sein de l'Université des sciences et technologies Houari Boumediène (USTHB). Par le biais du Haut conseil franco-algérien de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique - une instance installée en juillet 2004 -, cette louable initiative place l'USTHB en bonne place pour prendre en charge les besoins des secteurs utilisateurs. Un motocycliste pris en sandwich Un motocycliste a été mortellement écrasé lundi par deux automobilistes qui l'ont pris en sandwich sur l'avenue de la Liberté, non loin du lycée El Hammadia, au centre-ville de Béjaïa. La victime, M. Ali (68 ans), s'est éteinte sur le coup. Selon les premiers éléments d'enquête, la victime a été percutée par une première voiture, provoquant la chute de sa mobylette, puis écrasé par un second véhicule qui lui est passé sur le corps. Décès de deux personnes par inhalation de gaz Après le père qui a rendu l'âme jeudi dernier, sa petite fillette a, à son tour, succombé avant-hier. Le décès de ces deux victimes résulte de l'inhalation d'une forte dose de gaz brûlé, refoulé par une canalisation de dégagement de gaz, obstruée, selon les premières conclusions de l'enquête qui écarte l'hypothèse de l'intoxication alimentaire, comme annoncé précédemment. L'épouse du défunt se trouve à l'heure actuelle entre la vie et la mort, à la réanimation du CHU de la capitale des Hauts-Plateaux. L'on apprend par ailleurs que la mère du défunt, qui est hors de danger, a par sa déposition aidé les enquêteurs ayant en outre autopsié le corps du père d'une petite famille résidant au niveau d'une cité CNL, où certains règles de construction n'ont pas été respectées, sachant que ces habitations ont été érigées sous une forme d'autoconstruction. Notons à toute fin utile que la wilaya de Sétif a enregistré l'année dernière trois décès. Deux personnes ont été asphyxiées alors que la troisième a été quant à elle électrocutée. Suicide au centre-ville à Tizi Ouzou Un homme de 35 ans s'est donné la mort avant-hier vers 19 h au centre-ville de Tizi Ouzou. Selon certains témoignages, la victime est montée sur le parapet métallique de la trémie située au rond-point de la ville et s'est jetée dans le vide. Selon une autre version, en tombant, le jeune homme aurait été écrasé par un véhicule qui passait à toute allure, car, explique-t-on, la hauteur qui sépare la chaussée du parapet ne dépasse pas les 4 m et qu'une chute ne serait pas mortelle. La Protection civile, pour sa part, n'a pas confirmé l'hypothèse du suicide. Un agent de la Protection civile reconnaît : « Nous ne connaissons pas la nature de l'accident, mais il y a eu effectivement mort d'homme. » Dans ce même endroit, il y a eu dernièrement quelques tentatives de suicide, rapporte-t-on.