Démissionnaire de la JSK depuis près d'une semaine, le désormais ex-coach des Canaris, le Suisse Alain Geiger, se trouve actuellement en Egypte et, plus précisément, dans la ville de Port Saïd, où il vient d'entamer une nouvelle aventure avec la formation égyptienne d'Al Masry, dont il a officiellement pris les destinées. Joint par nos soins, Alain Geiger qui n'a pas eu l'occasion de s'expliquer, ou plutôt d'expliquer son départ de la JSK, lui qui était certes sur la sellette mais qui a finalement de décidé de quitter son poste avant que la direction le remercie, a bien voulu revenir sur cette démission qui a surpris plus d'un. Interrogé à ce sujet, le technicien suisse a tenu à expliquer aux fans de la JSK en particulier les raisons de son départ : «Je suis arrivé à un moment de mon aventure avec la JSK où je ne pouvais plus rien donner. J'estime que tout entraîneur a un cycle de vie au sein d'une équipe ; il y a ceux qui durent des années et d'autres qui ne durent que quelques mois, ou même moins. Mon cycle a duré presque une année et le moment était venu pour moi de quitter la JSK», nous dira le technicien suisse. Et de poursuivre : «J'estime que j'ai donné le maximum et que je ne pouvais plus donner plus à la JSK. Les derniers résultats que j'ai faits avec la JSK ne plaidaient plus en ma faveur, et c'est donc en toute logique que je devais me retirer», argumentera le Suisse, qui ne manquera pas de noter qu'il a passé des moments exceptionnels et inoubliables en Algérie et, plus précisément, en Kabylie. Il a tenu aussi à saluer les fans de la JSK et tous les amoureux de la balle ronde qui l'ont soutenu. «J'ai passé une année inoubliable en Kabylie dont je garderai de très bons souvenirs. J'ai vécu une saison exceptionnelle, notamment en Ligue des champions africaine, et je souhaite une bonne continuation à la JSK qui reste un très grand club. Je remercie d'ailleurs Hannachi et tous les supporters du football algérien, et de la JSK en particulier», conclut Alain Geiger, le nouveau coach d'Al Masry de Port Saïd, qui évitera d'évoquer le sujet des indemnités suite à son départ de la JSK, estimant que l'heure n'est pas propice pour aborder le sujet.