Les nouvelles mesures pour l'obtention du visa français n'ont pas été du goût des services du ministère des Affaires Etrangères (MAE) Algérien. Selon une source proche de ce ministère citée par l'APS, le nouveau dispositif imposé aux commerçants Algérien "laisserait planer le doute sur la bonne foi des milieux d'affaires nationaux". L'Algérie n'a été ni informée, ni consultée au préalable par les services consulaires français au sujet de la mise en place d'un nouveau dispositif pour l'octroi de visas de courts séjours aux commerçants Algériens. C'est ce qu'une source proche du MAE Algérien vient d'annoncer à l'agence officielle l'APS. Cette source révèle, par ailleurs, que "la nouvelle mesure qui obligerait les milieux d'affaires algériens à s'engager à ne pas demander de titre de séjour ni à bénéficier de prestations sociales ou médicales en France, si elle venait à être confirmée, laisserait planer le doute sur la bonne foi des milieux d'affaires nationaux". Si aucune condamnation ne parait clairement des propos de cette source, il n'en demeure pas moins que le ton laisse transparaître un sentiment de colère et d'incompréhension qui pourrait bien traduire la position officielle de l'Algérie. Preuve en est, cette source citée par l'APS ne manque pas de considérer également que cette nouvelle mesure "préjuge du résultat des discussions consulaires" qui devront "commencer dans un proche avenir".