Pour se rendre en France, nos commerçants doivent s'engager à ne pas demander de titres de séjour en France, ni à bénéficier de prestations sociales ou médicales. Une déclaration sur l'honneur leur est exigée, certifiant leur engagement à ne pas demander ces «privilèges». Pour se rendre en France, nos commerçants doivent s'engager à ne pas demander de titres de séjour en France, ni à bénéficier de prestations sociales ou médicales. Une déclaration sur l'honneur leur est exigée, certifiant leur engagement à ne pas demander ces «privilèges». La France impose de nouvelles restrictions pour le visa court séjour en France pour les Algériens. Après les simples citoyens, sont concernés cette fois-ci les commerçants. Pour se rendre en France, nos commerçants doivent s'engager à ne pas demander de titres de séjour en France, ni à bénéficier de prestations sociales ou médicales. Une déclaration sur l'honneur leur est exigée, certifiant leur engagement à ne pas demander ces « privilèges ». Il semble que les autorités algériennes sont dans l'ignorance de cette nouvelle disposition française concernant une frange de la population. Les services du ministère des Affaires étrangères « n'ont été ni informés ni consultés » au sujet de la nouvelle mesure qui obligerait les milieux d'affaires algériens à s'engager à ne pas demander de titre de séjour ni à bénéficier de prestations sociales ou médicales en France, a indiqué, hier, une source proche du ministère reprise par l'APS. « Cette mesure, si elle venait à être confirmée, laisserait planer le doute sur la bonne foi des milieux d'affaires nationaux », a-t-on ajouté, estimant que cette mesure « préjuge du résultat des discussions consulaires devant commencer dans un proche avenir ». Ainsi, donc, pour les autorités françaises, tout commerçant algérien est « suspect » avant de fouler le sol français. Pour le ministère français de l'Immigration « l'exigence de la déclaration sur l'honneur résulte d'une initiative du consul général de France en Algérie visant à simplifier la procédure de demande de visa de court séjour pour le cas particulier des commerçants algériens ». Une initiative aussi subite que surprenante et qui suscite des interrogations dans les milieux d'affaires algériens. Il faut être naïf pour croire que le consul général de France en Algérie a pour principal souci de « simplifier » les procédures pour l'obtention du visa pour les hommes d'affaires algériens. Les signes avant- coureurs pour le nouveau tour de vis a été lancé par le ministre français de l'Immigration, Brice Hortefeux, en novembre dernier, lorsqu'il a demandé aux consuls « plus de vigilance (la restriction) dans l'octroi des visas » qui ne sont pas selon lui « des passeports de la clandestinité ». Le message du responsable français a été entendu et appliqué avant l'heure avec beaucoup de zèle, notamment par le consulat français à Alger qui assimile nos commerçants à de potentiels harragas qui courent derrière les avantages que leur « consent » le titre de séjour français ou les prestations sociales et médicales que leur « offre » la sécurité sociale du même pays. Le message a été aussi entendu par les responsables algériens, notamment, Halim Benatallah, secrétaire d'Etat en charge de la Communauté nationale établie à l'étranger, qui a indiqué que le message de Hortefeux sur le durcissement de l'octroi de visa de court séjour pour les Algériens « a le mérite de la clarté », estimant cependant que « la question des visas de court séjour est cruciale » pour les Maghrébins en général et les Algériens en particulier qui « ont de bonnes raisons pour se déplacer en France ». Le message des autorités algériennes a aussi le mérite de la clarté et nul doute que les prochaines négociations consulaires qui auront lieu au courant de ce mois seront cruciales pour cette question. Elle sera au centre du menu des deux délégations et pas mal de points concernant les relations algéro-françaises, en particulier sur le plan économique, seront sujettes aux résultats obtenus sur cette question. La France a aussi beaucoup d'hommes d'affaires qui se déplacent en Algérie. Leur demande de visa de court séjour en Algérie est sur la balance. Les deux partenaires ont des arguments à faire valoir. Le véritable bras de fer qui va s'engager préjuge des relations futures entre les deux pays. La France impose de nouvelles restrictions pour le visa court séjour en France pour les Algériens. Après les simples citoyens, sont concernés cette fois-ci les commerçants. Pour se rendre en France, nos commerçants doivent s'engager à ne pas demander de titres de séjour en France, ni à bénéficier de prestations sociales ou médicales. Une déclaration sur l'honneur leur est exigée, certifiant leur engagement à ne pas demander ces « privilèges ». Il semble que les autorités algériennes sont dans l'ignorance de cette nouvelle disposition française concernant une frange de la population. Les services du ministère des Affaires étrangères « n'ont été ni informés ni consultés » au sujet de la nouvelle mesure qui obligerait les milieux d'affaires algériens à s'engager à ne pas demander de titre de séjour ni à bénéficier de prestations sociales ou médicales en France, a indiqué, hier, une source proche du ministère reprise par l'APS. « Cette mesure, si elle venait à être confirmée, laisserait planer le doute sur la bonne foi des milieux d'affaires nationaux », a-t-on ajouté, estimant que cette mesure « préjuge du résultat des discussions consulaires devant commencer dans un proche avenir ». Ainsi, donc, pour les autorités françaises, tout commerçant algérien est « suspect » avant de fouler le sol français. Pour le ministère français de l'Immigration « l'exigence de la déclaration sur l'honneur résulte d'une initiative du consul général de France en Algérie visant à simplifier la procédure de demande de visa de court séjour pour le cas particulier des commerçants algériens ». Une initiative aussi subite que surprenante et qui suscite des interrogations dans les milieux d'affaires algériens. Il faut être naïf pour croire que le consul général de France en Algérie a pour principal souci de « simplifier » les procédures pour l'obtention du visa pour les hommes d'affaires algériens. Les signes avant- coureurs pour le nouveau tour de vis a été lancé par le ministre français de l'Immigration, Brice Hortefeux, en novembre dernier, lorsqu'il a demandé aux consuls « plus de vigilance (la restriction) dans l'octroi des visas » qui ne sont pas selon lui « des passeports de la clandestinité ». Le message du responsable français a été entendu et appliqué avant l'heure avec beaucoup de zèle, notamment par le consulat français à Alger qui assimile nos commerçants à de potentiels harragas qui courent derrière les avantages que leur « consent » le titre de séjour français ou les prestations sociales et médicales que leur « offre » la sécurité sociale du même pays. Le message a été aussi entendu par les responsables algériens, notamment, Halim Benatallah, secrétaire d'Etat en charge de la Communauté nationale établie à l'étranger, qui a indiqué que le message de Hortefeux sur le durcissement de l'octroi de visa de court séjour pour les Algériens « a le mérite de la clarté », estimant cependant que « la question des visas de court séjour est cruciale » pour les Maghrébins en général et les Algériens en particulier qui « ont de bonnes raisons pour se déplacer en France ». Le message des autorités algériennes a aussi le mérite de la clarté et nul doute que les prochaines négociations consulaires qui auront lieu au courant de ce mois seront cruciales pour cette question. Elle sera au centre du menu des deux délégations et pas mal de points concernant les relations algéro-françaises, en particulier sur le plan économique, seront sujettes aux résultats obtenus sur cette question. La France a aussi beaucoup d'hommes d'affaires qui se déplacent en Algérie. Leur demande de visa de court séjour en Algérie est sur la balance. Les deux partenaires ont des arguments à faire valoir. Le véritable bras de fer qui va s'engager préjuge des relations futures entre les deux pays.