Mahmoud Guendouz vit et travaille au Liban depuis 3 mois. Alors qu'il partageait sa vie entre Alger et Dubaï, où il s'était installé en famille, un club libanais (Nedjma) l'a sollicité pour prendre la direction de l'équipe. L'ancien défenseur du NAHD et de l'équipe nationale revient sur les conditions de son retour au Liban où il a déjà exercé les fonctions d'entraîneur, avant de quitter le pays du Cèdre la veille du dernier conflit contre Israël. «En début de saison, les dirigeants de Nedjma m'ont sollicité pour prendre en main les destinées de l'équipe. Celle-ci sortait d'une saison très délicate. De nombreux joueurs titulaires sont allés voir ailleurs. L'objectif était de redresser la situation avec un nouvel effectif très rajeuni. Au terme de la phase aller, le club est classé 4e, à 5 points du leader. Je suis satisfait du travail accompli et du parcours réalisé à la tête de l'équipe», a-t-il déclaré. Les dirigeants qui l'ont fait venir n'ont pas regretté leur choix. Les responsables de ce club, très populaire au Liban, aiment les techniciens algériens. Pour rappel, l'ancien sélectionneur Rachid Mekhloufi a fait un passage dans ce club. Mahmoud Guendouz ne regrette pas d'avoir posé ses valises au Liban, «c'est une expérience très enrichissante. Je travaille dans de bonnes conditions et un climat propice. Les dirigeants ne me mettent pas trop de pression et j'ai la possibilité de mettre en pratique mes connaissances dans le domaine. Les jeunes avec qui je travaille me donnent entière satisfaction. Ils sont très réceptifs et disciplinés», souligne le coach. Malgré l'éloignement, il suit toujours l'évolution du football algérien. Ses analyses et commentaires sur les derniers événements qui ont marqué la vie de l'équipe nationale (CAN et Coupe du monde 2010), lui ont valu beaucoup d'inimitiés, «mais ce n'est pas pour autant que je ne dirai rien sur le sujet qui a bercé ma jeunesse et ma carrière», explique l'entraîneur de Nedjma.