Attention aux câbles électriques Les habitants des rues Touati Zoubir, Ben Aziz Hamid et Bouali Ali, du pâté supérieur, à l'avenue Debabi à Bouakal (Douar Eddis), ne savent plus à quel saint se vouer face au danger des câbles électriques suspendus au-dessus de leurs têtes. Une menace au quotidien, qu'ils souhaitent vivement voir prendre en charge par les services de la Sonelgaz. Des habitants, à l'instar de Hedjazi Salim, Ben Mansour Lounès et Bennara Toufik, s'expriment à ce sujet: «Notre inquiétude est grande, surtout pour nos enfants; ces câbles nous empêchent d'ouvrir nos fenêtres ou de laisser nos enfants seuls sur le balcon; il n'y a pas longtemps, un enfant a failli mourir électrocuté.» Ils ajoutent qu'en dépit du fait qu'ils aient eux-mêmes pris l'initiative d'isoler ces câbles, la situation demeure toujours périlleuse. «Nous avons sollicité les services techniques de Sonelgaz ; ils ont dépêché une équipe qui a fait un constat, ensuite ils nous ont parlé d'un devis afin de régler le problème», disent encore ces habitants. Or, depuis, ils sont dans l'attente. Aucune suite n'a été donnée à leurs doléances. Les mêmes services sont encore une fois interpellés. Il faut signaler, par ailleurs, que ce problème existe un peu partout dans les quartiers périphériques de la ville de Batna.
Un citoyen crie à l'injustice Les péripéties endurées par Hafsaoui Saïd pour l'acquisition d'un logement sont à inscrire au Guinness. C'est la galère pour lui, et ce depuis 1982, date à laquelle il avait eu la joie de détenir une décision d'attribution d'un logement à Douar Eddis. Mais malheureusement, cette joie s'était vite transformée en déception. En effet, au moment où il devait prendre les clés de son logement, il sera surpris de s'entendre dire par le directeur de l'OPGI que la liste d'attribution signée et approuvée par le wali de l'époque, Mahdi Ben Youcef, a été annulée par le nouveau chef de l'exécutif. Faisant preuve d'une obstination sans limites, il entame un périple qui durera 28 ans. Muni d'un dossier composé de quelque 20 pièces, Hafsaoui Saïd s'est présenté au bureau d'El Watan pour raconter son calvaire. Exhibant son dossier, pour confirmer ses démêlés avec l'administration, il a menacé de se donner la mort si justice ne lui était pas rendue. Les documents en sa possession prouvent qu'il est passé par toutes les administrations: ministére de la Justice, celui de l'Habitat, et même les services de la présidence de la République. «Ce qui me ronge le cœur, dira-t-il, c'est que cette fameuse décision d'annulation de la liste d'attribution est introuvable». En effet, un huissier de justice a été dépêché par la cour de Batna pour s'en enquérir, mais en vain.
Quartier Bouzourane : Des meutes de chiens sèment la panique Les habitants du quartier Bouzourane, particulièrement ceux des cités AADL et des 180 logements, se plaignent de la présence de nombreuses meutes de chiens errants. «A partir de 20h, ou tôt le matin, il devient pour nous trop dangereux de nous aventurer ou de nous attarder dehors», affirment-ils. La situation devient inquiétante. Elle indispose aussi bien les lève-tôt que les retardataires, surtout, signale-t-on, que des adultes et des enfants ont déjà été mordus. Et en dépit des plaintes émises par les riverains auprès des services concernés, rien n'a été entrepris. A noter que ces chiens errants viennent des chantiers avoisinants et que leur nombre ne cesse de croître. Les autorités communales devraient se pencher sur le phénomène, avant que des drames n'arrivent.
Découverte d'un cadavre
Un cadavre, identifié comme étant celui de B. T., âgé de 29 ans, a été découvert lundi dans un état indescriptible, du fait qu'il a été certainement entamé par des chiens errants. Il se trouvait dans un lieu abandonné, à la zone industrielle, dans la périphérie de la ville. Les services de police ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de ce drame.