Lors d'un point de presse animé hier matin, le sélectionneur national a abordé l'actualité de l'équipe première qu'il drive. L'un des points forts de l'intervention de Benchikha était relatif à la question de savoir s'il démissionnerait en cas de revers face au Maroc. «Je ne partirais pas, sauf si on décide de me démettre de mes fonctions», a affirmé le sélectionneur national qui estime toutefois que le moment n'est pas opportun de parler de ce match décisif : «Je ne veux pas mettre la pression sur mon équipe ni même sur le Maroc. On est à deux mois de ce match et, pour l'heure, j'ai d'autres priorités avec le CHAN et le match face à la Tunisie du 9 février, qui est maintenu.» A propos de ce match justement et en raison de la polémique au sujet de sa domiciliation, mais aussi celle face au Maroc, Benchikha avoue qu'il n'a plus que deux possibilités : «Ce sera soit le stade du 5 Juillet s'il est prêt avant le match face à la Tunisie, soit le stade en tartan d'Oran dans le cas contraire, même si l'EN mérite mieux.» L'autre point abordé par le sélectionneur était relatif au staff technique. Il a annoncé qu'il n'y aura pas de renforcement : «La question a été tranchée. Il n'y aura pas de renforcement. J'ai mon staff composé de Chaïb, Kaoua et Belhadji, sans oublier Carlo Bichotti, un préparateur physique qui a travaillé à l'Inter de Milan. On a recruté Brixi Salem, spécialisé dans le découpage et l'analyse des matchs. On avait des pistes, mais j'ai décidé de maintenir mon staff tel qu'il est.» Abordant le volet effectif de la sélection, Benchikha, après la polémique de la dernière convocation de Halliche, semble avoir tiré les enseignements : «J'ai beaucoup de peine concernant Halliche. Il ne joue plus dans son équipe. C'est très gênant pour tout le monde. Le jour où il aura sa chance dans son club et qu'il s'impose, d'ici le match du Maroc, il pourra retrouver la sélection.» Il en dit de même concernant le quatuor écarté du stage au Luxembourg : «Ghezzal est blessé. Belaïd, Abdoun et Belhadj ont leurs chances, comme tout le monde et il est possible qu'ils reviennent en sélection d'ici le match face au Maroc.» Pour ce qui est des deux Franco-Algériens,Taffer et Brahimi, et de leur intégration en sélection nationale, Benchikha est catégorique : «Il faut savoir que ces deux joueurs ne jouent pas dans leur formation. En plus, le seul qui nous intéressait est Brahimi. Ce dernier a discuté avec Raouraoua et il a refusé de rejoindre l'Algérie.» Benchikha a tenu à préciser, avant de conclure, que le cas Chaouchi n'est plus d'ordre disciplinaire et que son éviction de l'EN «est purement d'ordre technique».