Les habitants des différents quartiers de la cité dite des 200 logements d'Es-Senia sont en colère, et pour cause: la dégradation de la qualité du transport en commun desservant cette localité, en l'occurrence la ligne 34. Les usagés de cette ligne de transport urbain dénoncent certains procédés illicites pratiqués par un nombre de plus en plus important de transporteurs exerçant à ce niveau. «Il nous arrive de passer de bonnes dizaines de minutes à attendre l'arrivée du bus ! Et pourtant, ce n'est pas leur nombre qui manque», dénonce l'un des usagers tout en précisant que cette situation désolante l'empêche souvent d'intégrer son lieu de travail à l'heure. La pénurie du transport se ressent le plus aux heures de pointe lorsque le «nombre de chauffeurs de bus qui, dans l'objectif de maximiser leurs recettes, recourent au raccourcissement de leur trajectoire, ne marquant ainsi l'arrêt qu'au niveau des points qui leur semblent les plus rentables sur le plan financier, ne ralliant ainsi que les arrêts situés entre le campus de Mourad Taleb (ex-IGMO) et la cité de Dar El Hayet». Lorsque le prix du ticket de bus était de 10DA, ce genre d'acte était relativement compréhensible, mais maintenant qu'il est de 15DA rien ne peut justifier ce genre d'agissements, ajoute notre interlocuteur. Les habitants de la cité des 200 logements interpellent les autorités locales afin que ces dernières prennent les mesures nécessaires pour mettre un terme à cette situation.