Selon un communiqué de l'Onse, remis hier à notre bureau, pas moins de dix étudiants résidents à la cité 2000 Lits ont été intoxiqués avant-hier après avoir mangé au resto, à une heure tardive, de la viande hachée congelée. Les victimes acheminées vers les UMC de l'hôpital civil Youcef Damerdji de Tiaret sont sorties indemnes, mais se posent, selon cette organisation, « des problèmes d'hygiène graves qui risquent de se reproduire si des mesures ne sont pas prises » en dépit, diront-ils, de « la bonne volonté du nouveau directeur qui venait d'entreprendre une série d'actions et de directives qui n'avaient pas été prises en considération ». Par qui ? Le comité de l'Onse de la cité résidentielle ne le dit pas, mais avance comme griefs « l'absence d'un médecin à même de suivre efficacement les menus et prévenir les risques induits par les toxi-infections, nombreuses dans les restos U », comme l'avait souligné, il y a quelque temps à Tiaret, le docteur Ouahdi, de la commission nationale de veille sanitaire. Le comble, rapporte l'Onse, c'est qu'« il n'existe même pas d'ambulance pour le transport des malades évacués par des moyens de locomotion inappropriés ». Il faudrait noter que l'Onse venait d'initier, à l'institut de Ksar Chellala, un mouvement de grève pour « protester, entre autres, contre certains problèmes d'ordre social dont celui lié au transport vers la ville ». Grève suivie par une protestation de l'Aren qui venait d'emboîter le pas à l'Ugel. Mais au fait, à qui profite tout ce charivari ? Et surtout, à quand l'élection des comités de cités ?