Depuis hier et jusqu'à jeudi prochain, l'université Hassiba Ben Bouali de Chlef accueille un symposium international sur la construction en présence de spécialistes des universités de Chlef, d'Alger et d'Oran et celles de Clermont-Ferrand et de Lille. C'est la quatrième édition du genre organisée par cet établissement à pareille époque, coïncidant avec la commémoration de l'anniversaire du violent séisme qui avait frappé la région en octobre 1980. La rencontre vise, selon les organisateurs, à échanger les expériences entre les experts nationaux et étrangers, surtout en matière de procédés et techniques de construction dans les zones exposées aux risques sismiques. Les résultats de leurs études devraient contribuer à l'enrichissement du règlement parasismique algérien qui définit les normes de construction dans les régions sismiques. La première journée a été marquée par des interventions de chercheurs de l'USTO, de l'Enset et de Clermont-Ferrand qui ont axé leurs exposés sur les catastrophes liées aux séismes, telles que les inondations et les glissements de terrain, ainsi que sur les comportements et défauts des structures et du bâti. Les travaux ont été suivis avec attention par les présents, en l'occurrence les professeurs, les étudiants et les différents intervenants dans le secteur de l'habitat. Ce symposium intervient deux mois après le colloque international organisé par le CTC de Chlef sur le thème « Orléansville 54, El Asnam 80. Quels enseignements pour Chlef ».