La commission de wilaya chargée de la protection du citoyen en termes de santé publique vient de siéger ces jours-ci afin de coordonner l'action des différents secteurs et partenaires, notamment les principaux intervenants que sont l'Algérienne des Eaux, l'Office National d'Assainissement ainsi que les bureaux d'hygiène communaux, impliqués dans la lutte contre les Maladies à transmission hydrique (MTH). Malgré les récentes rénovations du réseau de distribution de l'eau dans les quartiers et sa disponibilité de plus en plus grande dans les plus importantes villes (Aïn Sefra, Mecheria et Naâma), certains secteurs seront placés constamment en alerte pour le contrôle, les analyses et les traitements de l'eau en vue de respecter les normes établies pour cet élément vital. En effet, lorsque l'eau est contaminée par des agents pathogènes, celle-ci, nous dit-on, est à l'origine de transmissions de graves maladies infectieuses telles que le choléra, l'hépatite virale, la dysenterie, la typhoïde et autres. Selon la direction de la Santé, pas moins de 1654 cas ont été enregistrés en 2010, dus aux transmissions hydriques (MTH) et aux risques microbiologiques véhiculés par différents animaux : des maladies dont 807 cas de brucellose et 598 cas de leishmaniose cutanée.