Ces ouvriers, dont six avaient été victimes de ce licenciement qui ne dit pas son nom, étaient qualifiés de meneurs de la grève de onze jours qui avait paralysé le chantier le mois dernier. Suite au non-renouvellement du contrat de travail de six ouvriers par Orascom, société sous-traitante auprès d'Alsthom sur le chantier de construction de la centrale électrique de Terga, une grève a été déclenchée hier matin. Cependant, en début d'après-midi, elle a cessé suite aux discussions ayant réuni l'employeur, l'inspection du travail et le syndicat. Celles-ci ont débouché sur le renoncement d'Orascom de ne pas renouveler le contrat de travail de cinquante employés sur les 2000 du chantier. Ces ouvriers, dont six avaient été victimes de ce licenciement qui ne dit pas son nom, étaient qualifiés de meneurs de la grève de onze jours qui avait paralysé le chantier le mois dernier. La section syndicale UGTA, qui était discréditée, a présenté sa démission. Pour d'aucuns, il ne fait aucun doute qu'Orascom a subi un «retour de bâton» dans la mesure où sa décision a ignoré la situation d'instabilité que vit le pays et la crainte des autorités de donner des motifs à l'embrasement de la situation.