À l'instar des autres voies urbaines, l'axe menant à l'hôpital central, Les Frères Khatib, de Chlef, est devenu quasiment impraticable pour les usagers et, surtout, pour les ambulances transportant les malades graves vers le service des urgences. Non seulement il passe par une voie ferrée mais, en plus, il traverse un quartier dont la voie d'accès principale est dans un état lamentable. Il faut dire que ce passage est le seul accès reliant le centre-ville et la RN4 à cet établissement. Il est parsemé de crevasses qui entravent sérieusement la circulation et retardent les évacuations des blessés des accidents de la route. A cela s'ajoutent les manœuvres dangereuses de tracteurs-citernes qui affluent quotidiennement sur un puits privé, ainsi que le stationnement anarchique le long de cette route. Cette situation ne fait que compliquer davantage le trafic routier et oblige encore les transports sanitaires à observer une longue attente avec toutes les conséquences qui en découlent pour les malades. Les usagers n'ont cessé d'attirer l'attention des autorités locales sur ce problème récurrent, mais sans résultat. Celles-ci semblent insensibles pour le moment aux cris de détresse de la population qui vit un long et dur calvaire depuis plusieurs années. L'une des conséquences directes de cette carence manifeste est le refus des transporteurs publics de desservir l'hôpital en question à cause justement du mauvais état de cette route.