Les habitants de la Cité rurale, sise au chef-lieu d'Ammal, protestent contre les mauvaises conditions de vie. A la fin du mois dernier, ils ont procédé à la fermeture du siège de l'APC. Les quelque 76 habitations où vivent actuellement autant de familles, subissent le refoulement des eaux usées à l'intérieur des maisons. Pour cause, l'eau d'oued Assadfa, qui déborde après une pluviométrie abondante, a englouti les regards du réseau d'assainissement de la cité. Les habitants réclament par conséquent à être relogés ailleurs. Mais cette revendication risque de ne pas être satisfaite car 34 familles qui ont subi le même sort et vu leurs maisons complètement noyées sous les eaux de l'oued il y a quelques années, sont encore dans l'attente d'être recasées. En outre la commune d'Ammal n'a bénéficié que de 20 logements dans le cadre social. Des appartements qui ont fait l'objet de squat à leur achèvement. La crise de logement à Ammal est telle que des familles sinistrées du séisme de mai 2003 ont dû être relogées dans la commune voisine de Beni Amrane.