La ville de Blida vient de bénéficier de nouveaux instruments pour sa gestion. Il s'agit de la création, et par arrêté du wali, de six entreprises communales à caractère industriel et commercial (EPIC). Ces dernières sont spécialisées dans la collecte, le traitement des ordures ménagères et déchets inertes (ETCOM), l'entretien de la voirie urbaine et de l'assainissement (ECEVA), le développement, la formation et l'entretien des espaces verts (ECDPEV), la gestion de la circulation et du transport (ECGCTU), la réalisation, réhabilitation et entretien du réseau d'éclairage public en zone urbaine (ECRREREP) et enfin la promotion des arts et des activités culturelles (ECPAAC). Il y a eu, dernièrement, un appel à candidatures pour recruter des directeurs généraux de ces entreprises et la sélection définitive va être approuvée prochainement. La création de ces entreprises contribuera à minimiser la «pression» sur l'APC de Blida, laquelle n'arrive plus à gérer convenablement la ville des Roses en dépit de l'aisance financière qui la caractérise. La même APC semble d'ailleurs s'occuper de «faux problèmes» et gérer les conflits entre partis que de prendre en charge les préoccupations du simple citoyen. Même le recrutement de 50 éboueurs, lancé pourtant il y a de cela plusieurs mois resteencore bloqué. Certains accusent la Fonction publique d'être derrière ce blocage, d'autres pointent du doigt les services de l'APC. Avec la création d'une EPIC dans la gestion des déchets ménagers, les choses seront certainement plus souples et moins bureaucratiques, ce qui influe positivement sur la gestion de la ville. «On espère que Blida sera plus propre suite à la création d'une entreprise spécialisée dans le nettoiement», tonne un Blidéen. Il faut rappeler que le wali de Blida, une fois installé dans cette wilaya, a prononcé sa «célèbre» phrase qui reste d'ailleurs bien ancrée dans les esprits des Blidéens. «J'ai parcouru plusieurs villes en Algérie, mais je n'ai jamais vu une ville aussi sale que Blida. Et dire que quelque soit le chemin qu'on emprunte pour rentrer dans une ville connue pourtant pour ses roses, on est tristement accueilli par l'omniprésence de dépotoirs d'ordures», a-t-il déclaré en plein public. Par ailleurs, et concernant les activités culturelles, ces dernières connaîtront certainement plus de développement grâce à la création d'une entreprise et d'un cyber espace (ECPAAC), chargés de promouvoir la culture à Blida. Le siège de l'ECPAAC sera implanté au niveau de l'ex-centre culturel d'ERIAD de Blida (boulevard Laichi). Mais au préalable, il sera entrepris, par les services de la commune de Blida, les travaux de confortement de la bâtisse, datant des années 30, devant abriter cet EPIC. Les cinq EPIC qui restent auront comme siège le quartier Aboudi. Une enveloppe d'un montant de 60 millions de DA a été allouée sur budget de la wilaya pour la réalisation des VRD au niveau de ce quartier. Avant la création de ces EPIC, il y a eu installation d'un comité de coordination et d'aménagement urbanistique et architectural de la ville de Blida, présidé par le wali et qui regroupe le SG de la wilaya, les directeurs de l'exécutif, le chef de daïra et le P/APC de Blida. Il a pour but notamment d'examiner tous les points ayant trait à l'amélioration du cadre de vie des citoyens.