Les auxiliaires médicaux en anesthésie et réanimation du CHU Touhami Benflis, ainsi que l'ensemble de leurs collègues dans le reste des centres hospitaliers de la wilaya, ont observé, hier, à l'instar de leurs confrères au niveau national, une journée de protestation. Leur action intervient suite à «l'ignorance de (leur)statut particulier spécifique qui existe déjà depuis le 27 avril 1991», précisent-ils dans un communiqué, dont nous détenons une copie. Ils demandent à cet effet que leur statut soit enrichi plutôt dans le fond que dans la forme. En sus de cette revendication, et dans le même communiqué, ils déplorent «l'écartement de (leur) corporation pendant les négociations entre le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH), et les différents syndicats pour l'élaboration des statuts particuliers». Tout en refusant la partie concernant les anesthésistes, promulguée par l'avant-projet du MSPRH, ils exigent que leurs revendications, «légitimes», soient négociées par les anesthésistes «eux-mêmes», et sans intermédiaires.