Une soixantaine d'auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation du CHU Ibn Rochd de Annaba, de l'EHS d'El Bouni et de l'EPH d'El Hadjar étaient hier en grève générale. Ils ont observé une journée de protestation, revendiquant, à l'adresse du ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, le statut particulier spécifique à leur spécialité et la libération du régime indemnitaire y afférent. Bien qu'un service minimum ait été assuré, la quasi-totalité des interventions chirurgicales a été annulée aux différents blocs opératoires des établissements médicaux, dont 20 au seul CHU Ibn Rochd, par manque d'auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation. «Nous réclamons à notre ministère de tutelle le statut particulier spécifique à notre spécialité d'auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation. Aussi, nous exigeons la libération du régime indemnitaire. Nous sommes pratiquement les oubliés de la santé publique, alors que nous assurons les tâches les plus ardues», ont-ils expliqué. Ce mouvement de protestation, qui a pénalisé lourdement les malades programmés hier pour un acte chirurgical, intervient à la veille de celui du personnel paramédical des 14 CHU, 300 hôpitaux et 1200 polycliniques d'Algérie qui sera déclenché aujourd'hui à l'appel du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) pour pratiquement les mêmes revendications socioprofessionnelles.