Comprenant 2300 logements sociaux, la 3ème ville nouvelle construite dans l'ancienne zone sinistrée, sera bientôt réceptionnée. Il a fallu attendre 30 ans après le séisme du 10 octobre 1980 pour voir enfin émerger une cité en dur à Chettia, à 7 km au nord de Chlef. C'est la 3ème ville nouvelle construite dans l'ancienne zone sinistrée, après celles de Chorfa et d'El Hassania, au chef-lieu de wilaya. Comprenant 2300 logements sociaux, elle est en voie de finition et sera bientôt réceptionnée, a-t-on appris de sources proches du projet. Actuellement, les entreprises en charge des travaux, issues de la région, procèdent aux dernières retouches avant de livrer l'ensemble à la direction de l'OPGI. A première vue, ce qui frappe le plus, c'est la conception architecturale remarquable des constructions, ainsi que le parfait décor et l'aménagement de l'extérieur. De plus, les ensembles se distinguent par la qualité et la nature des matériaux utilisés pour la première fois, tels que le marbre et le bois noble. Un taux de réalisation appréciable S'y ajoutent les équipements d'accompagnent nécessaires, comme les structures éducatives, administratives et commerciales. Quant aux deux autres cités, qui sont en cours de construction dans la commune de Chlef, elle englobe 4 000 logements de même type, enregistrant un taux de réalisation appréciable, selon les gestionnaires de l'opération. Il s'agit d'agglomérations nouvelles autour du tissu urbain des deux localités voisines de Chlef et Chettia, qui comptent le plus d'habitations en préfabriqué ayant vu le jour suite au séisme de 1980. Initialement, les 6300 logements en question étaient destinés en particulier aux locataires de ce type d'habitat avant d'être versés dans le social suite au refus de cette catégorie de sinistrés. En effet, ces derniers avaient rejeté cette option du Gouvernement, demandant de rester sur place pour une question d'espace et d'éclatement de la famille. Ce que l'Etat a dû accepter en leur accordant en plus une aide de 70 millions de centimes chacun pour le remplacement de leur demeure.