Grâce à la ville universitaire, l'Algérie abordera une nouvelle ère dans le domaine de la recherche scientifique. Avant 1999 elle n'avait jamais connu un tel développement, après cette date les investissements en ce sens ont carrément doublé », a déclaré R. Harraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique lors de la visite de travail effectuée, jeudi dernier, à Constantine. La délégation ministérielle a inspecté le mégaprojet de la ville université, lequel, d'un coût de 31 milliards de dinars, est unique en son genre sur l'ensemble du continent africain. Le chantier a enregistré un taux d'avancement allant jusqu'à 77 % de sa réalisation. D'une capacité dépassant 44 000 places pédagogiques, ce pôle universitaire dont la réception est programmée pour la fin de l'année 2012, comptera plusieurs résidences et lieux de loisirs et de divertissement au profit des étudiants et plus de 8 nouvelles écoles dans différentes spécialités. A propos de l'infrastructure, le représentant du gouvernement a estimé que «cette réalisation se caractérise par sa spécificité architecturale, d'où le respect de l'aspect esthétique.» Durant sa visite le ministre a constaté deux problèmes, il s'agit de la piste d'accès à cette ville dont il a ordonné l'aménagement, et l'AEP, car, selon lui, cette ville universitaire doit bénéficier d'une source d'alimentation d'eau indépendante.