-SNTF : Menace de grève à l'Ouest Les travailleurs des chemins de fer de l'ouest du pays menacent de reprendre la contestation. Réunis, hier, à Alger, les responsables syndicaux de la région ouest ont exprimé leur mécontentement quant aux louvoiements du directeur général de la SNTF qui, selon eux, «n'a pas honoré ses engagements», tenus lors d'une réunion avec les cadres syndicaux le 14 mars dernier. Les représentants des travailleurs de l'Ouest envisagent de recourir à des actions «plus radicales» pour obtenir gain de cause. Selon un membre du comité exécutif fédéral, tout dépendra de la réponse du directeur général. Parmi les revendications des travailleurs, il y a le gel des activités de la structure sociale jusqu'à l'aboutissement des conclusions de l'audit externe, qui n'est cependant pas encore engagé. L'autre exigence des représentants des travailleurs, c'est la relance immédiate des réunions de notation. Des réunions jugées importantes par le syndicat, en attendant l'installation du comité de participation. Les cadres syndicaux demandent, par ailleurs, le départ du directeur de l'unité de maintenance ferroviaire de l'Ouest, l'AMF de Mohammadia (Mascara), en conflit avec le staff technique depuis plusieurs mois. -Mostaganem : Un bus fou fait 18 blessés Un bus chargé du transport des étudiantes a percuté, en fin de journée d'avant-hier, le mur d'enceinte de la brigade de Gendarmerie nationale situé sur le bd Ould Aïssa Belkacem, à Mostaganem. L'accident s'est produit vers 16h30. Le bus, qui ramenait un groupe d'étudiantes depuis l'ex-ITA vers la cité des 2200 lits, se trouvait à hauteur du passage pour piétons lorsque le conducteur se rendit compte que les freins ne répondaient plus. C'est alors qu'il tenta l'unique manœuvre afin de stopper la course folle en allant percuter le mur d'enceinte de la gendarmerie. L'impact a provoqué des blessures légères chez 12 passagères et 4 automobilistes, dont les voitures ont été endommagées. Le choc a provoqué une panique générale sur ce boulevard très fréquenté du centre-ville. Le bus qui appartient à un particulier est en circulation depuis 1992. L'accident aurait pu être plus grave s'il s'était produit sur la bretelle en pente qui relie la partie basse de la ville avec les quartiers en hauteur du 5 Juillet et de la cité Bouayci, lieu de résidence des étudiantes. -Blida : Le siège de la mouhafadha FLN saccagé Hier, vers 15h30, le siège de la mouhafadha FLN de Blida a été envahi par une soixantaine de jeunes. Ces derniers ont défoncé les portes d'accès et même pénétré dans les différents bureaux de la mouhafadha. Munis de grosses pierres et de gourdins, ils ont brisé des vitres et saccagé deux voitures. Le responsable de la sécurité de cette structure, Snoussi Ben Misra, a été grièvement blessé par plusieurs coups de pierre à la tête. D'après nos informations, c'est un clan du FLN s'estimant marginalisé, qui est derrière ce «scénario». Il faut dire que le FLN de Blida sombre dans la division depuis plusieurs années. La situation de ce parti ne cesse de s'envenimer. Plusieurs militants FLN à Blida ne reconnaissent plus la légitimité de leur coordinateur au niveau de la mouhafadha ainsi que les différents secrétaires de kasma. «Après le congrès du FLN, qui a eu lieu il y a une année, tout devait être refait dans la légalité. A Blida, on a renouvelé les instances avec la présence d'un simple huissier de justice», déclare un militant. Et de poursuivre : «Le secrétaire général du FLN nous a instruits de faire des élections en présence d'un superviseur envoyé par le parti. Les membres de la kasma et de la mouhafadha, qui activent dans l'illégalité, s'y sont opposés».
