Hadj Mansour s'est retiré, samedi dernier, de la barre technique de l'Entente qui sera désormais dirigée par le duo Belhout-Cheniti. La pression d'un groupuscule de pseudo-supporters a, par sa méchante et gratuite agressivité, rendu la vie difficile à l'ex-coach, contraint la mort dans l'âme à rendre le tablier. Ces énergumènes, orientés par des tireurs de ficelle qui ne se sont pas empêchés de perturber les entraînements, ont pourchassé le technicien, ayant pourtant réalisé en peu de temps du bon boulot, jusqu'au domicile familial. Cet indigne et scandaleux comportement altère la réputation du club sétifien n'ayant rien fait pour remettre ces petites gens à leur place. Cette manière de procéder de la direction du club sétifien laisse donc la voie ouverte à d'autres dépassements. Avec cette démission ou limogeage, c'est selon, l'Aigle noir renoue avec la coûteuse valse des entraîneurs. Pour en savoir plus, on a contacté Hadj Mansour dépité : « L'hostilité d'un groupe qui a dépassé les bornes est arrivée au stade de l'insupportable. Pour le bien de ma petite famille qui était menacée, j'ai préféré me retirer en dépit des assurances de Serrar n'ayant pas caché sa satisfaction à l'égard du travail réalisé. » Le Palestinien ne trouve pas d'explication à cette hostilité enfantée par des parties qui ne sont tranquilles que lorsqu'elles voient l'Entente patauger dans la gadoue. La mésaventure de Mansour est un fait gravissime. La direction du club, qui n'est pas exempte de reproches, doit prendre le taureau par les cornes et remettre de l'ordre au sein d'un onze qui s'est distingué en début de semaine (vendredi et samedi) par les nombreuses absences aux entraînements. La neige, qui s'est abattue, ne doit en aucune manière être avancée comme alibi.