La maison de la culture de Saïda, Mustapha Khallef, a abrité récemment le regroupement régional de l'UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens) en présence du secrétaire général venu d'Alger, Salah Souiyah, et de Hazab Benchohra, représentant des commerçants et artisans de la wilaya. Dix wilayas conviées à un tel conclave ont répondu favorablement à l'appel à savoir les wilayas de Témouchent, Tissemsilt, Béchar, Tiaret, Sidi Bel Abbès, Chlef, Relizane, Oran, Mascara et Saïda. Selon le secrétaire général, Salah Souiyah, «l'objectif de cette rencontre s'inscrit dans le cadre de l'organisation du marché et la régulation des prix et, ce, pour trouver une solution pour le commerce informel». Et d'ajouter : «on a recensé en Algérie 1400000 commerçants et 400000 artisans. Au niveau du ministère du Commerce nous avons proposé 11 points qui sont à l'étude. Le problème du commerce informel peut être résolu puisqu'il existe des souks el fellah et galeries qui sont fermés. Lors du débat, les diverses interventions se sont focalisées sur l'amélioration des conditions de travail des commerçants. Le responsable de la wilaya de Sidi Bel Abbès propose l'effacement pur et simple des dettes cumulées par les commerçants et tire à boulets rouges sur le marché informel. La CASNOS est sévèrement critiquée pour ces piètres prestations, la maigre pension de retraite accordée à l'assuré après l'âge requis de 65 ans contrairement à la CASNOS. Un autre intervenant propose une carte pour les petits commerçants qui importent des produits étrangers, ils sont exposés au diktat des douaniers et se retrouvent en prison avec leurs marchandises saisies. Les boulangers considèrent que «la baguette de pain est maintenue à 8 da depuis plus de 15 ans alors que les produits ont flambé ainsi que l'électricité et l'eau ; on n'arrive pas à s'en sortir». Le secrétaire général a essayé d'apaiser les esprits quelque peu surchauffés en déclarant qu'il va y avoir un allégement des impôts et la suppression de la TVA.