Après une hibernation involontaire d'une année, le numéro 2 du magazine algérien satirique de bandes dessinées Bendir revient en fanfare dans les kiosques. Un nouveau numéro mêlant des traits de crayons de maîtres et des textes de qualité. Pour rappel, ce mensuel de bandes dessinées est né dans le sillage de la deuxième édition du Festival international de la bande dessinée, qui s'est tenue du 14 au 18 octobre dernier, au niveau de l'esplanade de Riadh El Feth à Alger. Les concepteurs de cette bande dessinée reviennent en force pour livrer une fournée à la hauteur des attentes. Dans l'édito, il est écrit : «Bendir revient ! Enfin ! Sans entrer dans le détail et comme vous avez pu le constater, le chemin de la résurrection fut long. Un an entre le numéro un et le numéro deux… Il fut ardu, excitant parfois, décourageant souvent. Mais nous voici, un an plus tard, le fameux agrément en poche et une équipe resserrée et décidée à relever le défi d'un magazine de prépublication algérien aux normes… Deuv, Deuv, nous sommes de retour ! Deuv, Deuv, Deuv, la fête ne fait que commencer !». La pagination de ce numéro 2 a été revue à la baisse, passant ainsi de 92 pages à 72 pages. Ces pages tiennent en haleine les lecteurs les plus avertis.Une fois entre les mains, Bendir ne se lit pas par intermittence. Bien au contraire, il se lit d'un trait tant les sujets proposés sont d'une cuisante actualité. En effet, les différents thèmes abordés ont cette portée de caricaturer le dur quotidien de l'être avec de l'humour à outrance. On retrouve dans Bendir, les planches inédites de certains caricaturistes et de bédeistes, à l'image de Slim, Haroun, le Hic, Gyps, Togi, Aladin et Andalou. Dans ce numéro, on retrouve également un dossier spécial de BD britannique intitulé «God save the comics», ainsi qu'un entretien avec le scénariste Alain Moore. Un reportage de BD est également à l'honneur sur les à-côtés des dernières émeutes. Bendir consacre aussi une de ses colonnes à l'actualité du 9e art ainsi qu'un article consacré à la présence algérienne au plus grand événement de la bande dessinée, à savoir le Festival international d'Angoulême. Il est à noter que ce magazine mensuel est disponible au niveau de certains points de vente dont les librairies Les Mots, La Renaissance, Arts et Lettres au Val d'Hydra et la librairie Benzekour à Blida.