Depuis son inauguration par l'ex-wali de Constantine un certain 1er novembre de l'année 2004, le complexe des micro-entreprises, situé dans la ZHUN nord communément appelée 900 d'El Khroub, est non opérationnel à ce jour. Ce centre, abritant 40 locaux (devenus 32), est destiné aux jeunes dans le cadre de l'Ansej. A l'origine de ce retard, des postulants avancent le blocage de la liste des bénéficiaires par l'administration de la wilaya en raison de certaines irrégularités concernant le choix des postulants. Ils évoquent les passe-droits qui ont couronné l'établissement de la liste et l'on cite parmi les attributaires le fils d'un élu d'El Islah et tant d'autres personnes non éligibles pour divers motifs. Ce centre Ansej a absorbé 2,3 milliards de centimes. Pour rappel, la construction de ces centres d'activités de services a été initiée par l'ex-maire issu des élections locales de 1997, en l'occurrence M. Aberkane. Une grande bâtisse comportant 73 boutiques fût alors érigée dans la Zone d'activités commerciales (ZAC). C'était dans l'euphorie populiste ambiante, au lendemain de l'investiture de l'ex-ministre de la Santé à la tête de la municipalité. Depuis, ce premier complexe se trouve à l'abandon et constitue un lieu de débauche. L'écrasante majorité des bénéficiaires a refusé d'occuper ces lieux excentriques de l'animation sociale, dont dépend leur rentabilité et pour d'autres raisons liées aux baux de location. C'est ainsi que le centre de la ZHUN est devenu très convoité malgré les malfaçons qui le caractérisent : inexistence de l'installation électrique et de gaz, absence de regard d'évacuation des eaux, aération problématique pour cause de sa toiture vitrée, etc. Par ailleurs, la direction régionale de la Casnos a sollicité l'APC pour une éventuelle location pour en faire le siège de son administration. A rappeler aussi que ce complexe de services se situe à quelques pas d'un centre commercial englobant 120 boutiques, dont une vingtaine seulement est fonctionnelle. La mise en jachère de ce dernier remonte à plus d'une décennie. Ce qui n'empêche pas l'APC d'en créer encore, à proximité faut-il le souligner, une aire de plusieurs stands pour marchands des fruits et légumes. Et pourtant, les habitants ont remarqué la prolifération des commerces sur les rues et trottoirs en l'absence d'une réelle prise en charge par les pouvoirs publics qui excellent par leur incurie dans la gestion de l'espace.