Bonne nouvelle pour les amoureux de la plage Kotama : le wali de Jijel est contre les épis en cours de réalisation à l'est de l'embouchure de oued El Kantara. Ali Bendrici s'est clairement positionné, à ce propos, sur les ondes de radio Jijel FM. Le premier responsable s'est montré mécontent de la réalisation de ces épis, dont les travaux traînent par ailleurs, et contre lesquelles des voix, écrivions-nous, « se sont élevées, (car) considérés comme une solution inappropriée » (voir El Watan du lundi 25 mai 2009). Sensés protéger le port de Boudis contre l'ensablement, ces épis ont complètement dénaturé la plage Kotama, l'une des rares plages se trouvant en ville, et qui file vers l'Est pour rejoindre celle de Tassoust dans la commune Emir Abdelkader. Le wali s'est dit contre la destruction de la plage Kotama ; allant jusqu'à affirmer qu'il n'est pas convaincu par cette solution, Il a préconisé de refaire l'étude et recourir à une contre-expertise. Cette sortie du wali nous conforte dans la démarche de présenter la solution prônée par Mounir Gigelli, un architecte-paysager et urbaniste algérien établi aux Pays-Bas, qui avait, faut-il le rappeler, transmis au ministère des Travaux Publics et à la direction de la wilaya de Jijel des propositions (solution détaillée dans l'édition précitée). La variante avancée par M. Gigelli mérite, à présent que les pouvoirs semblent plus amènes à comprendre les voix discordantes, qui ont toujours soutenu que la réalisation de ces épis n'était certainement pas la solution idéale. Malheureusement, à l'époque aucun relais social n'avait pris en considération ce cri d'alarme. On dira tout simplement qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire.