Des bénéficiaires de lots de terrain situés à El Berda, près de Djebel El Ouahch, un lotissement qui compte pas moins de 1 200 parcelles acquises auprès de l'agence foncière en 1989, ne cessent d'user de tous les moyens pour faire parvenir leurs préoccupations relatives à l'aménagement de leur cité aux autorités de la wilaya. Des sollicitations qui, au demeurant, restent sans écho, en dépit des correspondances adressées au premier responsable de l'exécutif et des multiples démarches entreprises auprès des services concernés de l'agence foncière. Selon les propriétaires, ces lots de terrain dont les actes leur avaient été établis par l'agence foncière en 2000, n'ont toujours pas été viabilisés. Ces propriétaires affirment que certains d'entre eux ont achevé les travaux de construction depuis des années sans pouvoir jouir de leurs habitations en l'absence des commodités les plus élémentaires, notamment l'ouverture des routes d'accès au lotissement et le gaz de ville. Pour couronner le tout, les habitants ne disposent toujours pas d'eau courante pour satisfaire aux plus simples de leurs besoins quotidiens. Une situations très mal vécue par l'ensemble des résidants, obligés d'un bout à l'autre de l'année de recourir à des citernes tractées dont la précieuse cargaison est cédée à prix d'or, en particulier en période estivale. Les habitants d'El Berda soutiennent d'autre part qu'étant propriétaires de ces lots de la manière la plus légale, ils sont en droit d'exiger une solution rapide à leurs problèmes. « Nous avons dans nos différentes démarches été confrontés à une fuite en avant des responsables avec promesse sur promesse. La dernière en date remonte à l'an passé lorsque nous avons été reçus par le chef du cabinet du wali. Au cours de cette rencontre ou nous avait formellement déclaré qu'une réunion regroupant des représentants de la Sonelgaz, de l'agence foncière et des travaux publics sera organisée afin d'entamer les travaux de viabilisation de notre lotissement. Mais nous ne voyons rien venir », déclarent-ils.