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Les réserves de Omar Aktouf
Développement économique en Algérie
Publié dans El Watan le 15 - 05 - 2011

Les professeurs Omar Aktouf et Taïeb Hafsi ont beau enseigner le management à la même école – Hautes études commerciales de Montréal – avoir un bureau au même étage de ce vivier de l'élite managériale de la province canadienne du Québec et partager la même origine culturelle, ils divergent cependant dans leur conception du développement économique. Une divergence «amicale et teintée de respect», précisent-ils.
Elle s'est manifestée lors de la confection de l'ouvrage collectif dirigé par le professeur Taïeb Hafsi, lancé hier à Alger, Le développement économique de l'Algérie : expériences et perspectives, édité chez Casbah Editions. Le professeur Hafsi explique qu'il a fait appel à plusieurs auteurs et experts algériens, dont Omar Aktouf. Ce dernier a accepté, puis a demandé d'être déchargé de cette tâche. «Dans le collectif mis à la disposition du public maintenant, vous constaterez qu'il y a déjà beaucoup d'idées différentes. Je n'ai fait aucun contrôle sur la nature des idées défendues par les auteurs», soutient-il. Omar Aktouf, auteur de Halte au gâchis !
En finir avec l'économie-management à l'américaine (Liber, 2008), raconte que ce revirement a suivi un cheminement presque psychanalytique : «En effet, lorsque la rédaction d'un chapitre sur la ''moralité des élites'' et son rôle dans les politiques et les politiques économiques, m'a été demandée par Taïeb, j'ai d'abord dit oui, puis, en effet, fatigué à l'époque et débordé, j'ai dû me retirer tout en précisant à Taïeb que non seulement je n'arrivais pas à me concentrer sur ce sujet mais aussi que je ne ''le sentais pas''. Confusément et inconsciemment, j'ai dû faire de ''la résistance'' (au sens de la psychanalyse) ; car plus je tentais, moins je sentais le sujet... J'avais le sentiment que je devais soit ''tordre'' le sujet et mal faire, soit revenir à du ''moralisme politique'' en me faisant violence.» Omar Aktouf rappelle que «Taïeb Hafsi part ouvertement de principes découlant de l'idéologie américaine-harvardienne, alors que moi je ne cesse de la dénoncer. Il n'existe pas, pour moi, de ''principes universels'' de développement avec comme pilier essentiel la pensée US !
Les hypothèses de marché, concurrence, croissance, légitimité du mythe de managers qui savent – eux seuls – gérer, etc. Je n'accuse ni Taïeb ni aucun contributeur de cela, mais encore fois, il s'agit de positions, souvent implicites, que je récuse à la base». Jouer le trouble-fête ne le dérange pas. «Il sera inévitable de me taxer de trouble-fête, mais j'assume… j'ai toujours été trouble-fête, partout et autant que je le peux, contre cette idéologie létale et meurtrière qui tient lieu de pensée économique et gestionnaire dominante : le ''modèle US'' et tout ce qu'il implique, le néoclassicisme économique, le néolibéralisme, la soi-disant ''mondialisation'' et ses dites lois et contraintes… Les ''lois'' faites par et pour les dominants. Je hais la langue de bois et ne peux ''conseiller'' ses artistes !» Taïeb Hafsi, de son côté, se dit prêt à prolonger le débat.


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