Brahim Noual est commissaire du Festival international de théâtre d'Alger (FITA), ex-directeur de l'Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel (Ismas) et membre du comité d'organisation du Festival national du théâtre professionnel (FNTP). «Il y a eu des hauts et des bas. Il y a des moments où les théâtres régionaux ou les théâtres libres connaissent des baisses de régime. Pour le moment, je n'ai pas le droit d'apporter de jugement ou de critique sur les pièces présentées au festival. Par contre, je trouve que ce qui se passe, non pas à la périphérie du festival mais à l'intérieur même du festival, est prometteur. Nous avons des jeunes qui ont démontré en quelques jours qu'ils peuvent demander plus à leurs professeurs ou à leurs encadreurs. Nous voulons construire des passerelles entre chercheurs et hommes de théâtre», nous a-t-il dit. Il a indiqué que la formation au FNTP n'est pas académique. «Nous sommes là pour apporter une complémentarité, mais aussi un soutien à tout ce qui se fait comme formation au niveau de toutes les institutions étatiques. Notre souci aussi est d'ouvrir des espaces de communication entre les professionnels, les universitaires et les jeunes. Jeunes qui un jour viendront produire artistiquement. L'intérêt est qu'il y ait une revendication de la part des jeunes pour un plus dans l'enseignement artistique, dans l'approche théorique. C'est cela notre souhait. Notre cahier des charges nous l'impose. Mais nous faisons aussi dans le volontarisme tant mieux pour nous et tant mieux pour les adeptes du 4e art», a-t-il relevé. Brahim Noual a annoncé que la saison prochaine, le professeur irakien Aziz Kheyyoun viendra pour trois mois assurer des cours à l'Ismas au lieu de rester dix jours seulement en Algérie. «C'est important. Il y a une appropriation de cette formation et de cette initiative. C'est important qu'un jeune puisse dire que dix jours pour le stage de marionnettes ne suffisent pas. Je suis d'accord», a-t-il noté.